Harcèlement et cyberharcèlement : les bons réflexes à adopter

Publié le

Modifié
Harcèlement et cyberharcèlement : les bons réflexes à adopter

Le harcèlement, qu’il soit physique ou en ligne, est un fléau qui touche de nombreuses personnes, notamment les jeunes. Avec l’essor des réseaux sociaux, le cyberharcèlement s’est amplifié, rendant l’intimidation encore plus pernicieuse et difficile à contrôler. Face à ces dangers, il est essentiel de connaître les bons réflexes pour se protéger et agir efficacement.

1. Reconnaître le harcèlement et le cyberharcèlement

Le harcèlement se manifeste par des actes répétés visant à intimider, insulter, menacer ou humilier une personne. Le cyberharcèlement, lui, prend place sur internet via les réseaux sociaux, les forums ou encore les applications de messagerie. Il peut prendre plusieurs formes :

  • Insultes, moqueries, rumeurs en ligne
  • Usurpation d’identité
  • Diffusion de photos ou vidéos sans consentement
  • Messages haineux ou menaçants


2. Ne pas répondre et conserver les preuves

Si tu es victime de harcèlement, la première règle est de ne pas répondre aux provocations, car cela alimente souvent l’agresseur. En revanche, il est crucial de garder des preuves (captures d’écran, enregistrements, messages), qui pourront servir en cas de signalement ou de plainte.

3. Bloquer et signaler les agresseurs

Sur la plupart des plateformes, tu peux bloquer une personne qui te harcèle pour éviter tout contact. Les réseaux sociaux et les messageries disposent aussi de fonctionnalités de signalement permettant de faire remonter les contenus inappropriés.

4. Parler et demander de l’aide

Ne reste pas seul(e) face au harcèlement. Parle à une personne de confiance : parents, amis, enseignants ou associations spécialisées.

5. Porter plainte si nécessaire
Le harcèlement et le cyberharcèlement sont des infractions punies par la loi. Si les faits persistent, tu peux porter plainte auprès des autorités compétentes. Le Code pénal et le Code des communications électroniques sanctionnent les cybercriminels :

  • Injures, diffamation et menace en ligne : peine de 6 mois à 3 ans de prison et une amende allant jusqu’à 2 millions de FCFA (articles 248 et 431-47 du Code pénal).
  • Usurpation d’identité en ligne : jusqu’à 5 ans de prison.
  • Diffusion d’images ou vidéos sans consentement : jusqu’à 7 ans de prison et 5 millions de FCFA d’amende.


La Police nationale sénégalaise dispose d’une Brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité, qui enquête sur les cas de harcèlement en ligne et autres délits numériques. Les victimes peuvent porter plainte dans n'importe quel commissariat ou contacter directement cette brigade.

Le harcèlement et le cyberharcèlement ne sont pas une fatalité. En adoptant les bons réflexes et en demandant de l’aide, il est possible de s’en protéger et d’agir efficacement. La solidarité et la sensibilisation sont essentielles pour faire reculer ce fléau et protéger les victimes.

 

 

 

Source : https://diplomeo.com/actualite-harcelement_cyberharcelement_bons_reflexes